Quand les élèves de 5ème parlent de l’esclavage ....

Mis à jour le mercredi 8 décembre 2021 , par Christine Garnier

Dans le cadre du projet littérature "Mon nom est COPENA" , deux élèves de la la classe de 5ème C, Enora DONNART et Colin HAMMEL sont venus présenter un exposé sur l’ESCLAVAGE aux élèves des classes de 6ème B et F.

Il ont abordé le thème du MARRONNAGE, avec le CODE NOIR, le COMMERCE TRIANGULAIRE et la SUCRERIE qui se situe au coeur de l’HABITATION esclavagiste.

Leur présentation orale s’est terminée par une carte mentale écrite au tableau très appréciée par les élèves.

Les "nouveaux collégiens" ont beaucoup aimé et poursuivront leur travail de recherche afin d’être transportés dans le temps et l’espace du roman historique à valeur humaniste : "Mon nom est COPENA", de l’autrice guyanaise Marie George Thébia, profeseure d’Histoire au collège Sainte Thérèse de Montjoly.

Très bon travail à tous  !

Enora DONNART, 5ème C.

Colin HAMEL, 5ème C. 

Texte lu en classe : 

. Pour remplacer les Amérindiens, les Européens décident de déporter des Africains en particulier pour travailler’ dans les champs de canne à sucre.

. Les Européens organisent un commerce en 3 étapes (Europe, Afrique, Amérique) appelé "commerce triangulaire" ou " traite atlantique".

. Des "navires négriers" quittent le port de Bordeaux, Nantes.. en direction de l’Afrique. Ils emportent avec eux des armes, tissus, de l’alcool, de la pacotille .

. Une fois arrivés en Afrique, les Européens achètent des Africains ou les échangent contre des marchandises venus d’Europe . Ils les enchaînent et les font monter sur les navires en direction des Antilles, de la Guyane...

. Dés leur arrivée aux Antilles, en Guyane, les Africains sont vendus au "marché aux esclaves" pour travailler dans les champs de canne à sucre au coeur de l’Habitation. sucrière.

Les Européens achètent les denrées rares produites dans les colonies esclavagistes : sucre, tabac , café , cacao, coton, tabac.. et les revendent très chères dans leur pays d’origine. Ce commerce est très lucratif et enrichit les ports qui pratiquent ce "commercre triangulaire".

(Texte sélectionné par Enora et Hamel, suite à un travail effectué au CM2 avec leur professeure des Ecoles, à l’école Jules Minidoque, Rémire Montjoly)

 

Galerie d'images

Dans la même rubrique