Aaah ! Deux semaines de vacances … Se reposer, se détendre, se distraire et , parfois, ne rien faire. Interruption des obligations scolaires, de l’emploi du temps hebdomadaire contraint, on retrouve là l’étymologie venant du verbe latin vacare (« être vide » d’où « être libre, inoccupé ») par l’intermédiaire de son participe présent (vacans, qui a donné vacant).
Dans le monde industrialisé, c’est la généralisation de l’institution scolaire à la fin du XIXème siècle et l’apparition des congés payés chez les travailleurs salariés avant la seconde guerre mondiale qui permettront de passer du singulier vacance (vide, absence) au pluriel vacances, périodes de liberté qu’il s’agit d’organiser, d’occuper, de consacrer à d’autres activités que l’ordinaire ou l’oisiveté : les voyages, les retrouvailles familiales, les loisirs … Privilèges réservés auparavant aux patriciens, seigneurs, aristocrates, propriétaires terriens, nantis, rentiers, bourgeois, …, bref aux classes sociales dominantes.
Revenons à nos vacances de février qui, ici, en Guyane, verront se clôre la session universitaire carnavalesques avec l’apothéose des jours gras. Une fois l’euphorie des festivités passée, il va bien falloir occuper le vide béant laissé par la disparition de Vaval.
Une semaine après la rentrée prévue le 6 mars, la Semaine des mathématiques offrira l’occasion de susciter l’agilité cérébrale au travers d’énigmes, concours de calcul mental, défi Scratch.
Voici, en attendant, de quoi se muscler les neurones, exercer sa perspicacité et éprouver, à peu de frais, la joie de résoudre une question.
→ Si vous souhaitez vous assurer de la justesse de vos investigations,
vous pouvez envoyer vos réponses (sous la forme 1-C ; 2-A ; 3-E ; … ; 9-D) à