L’exposition Zoos humains l’invention du sauvage

Mis à jour le mercredi 11 janvier 2023 , par Christine Garnier

Une "exposition-événement" au collège !

Les élèves des classes de 6ème B, F & 5ème E, F ont découvert l’exposition "Zoos humains l’invention du sauvage" empruntée au "Musée des cultures guyanaises", installée au CDI pour une quinzaine de jours. 

Il s’agit de permettre aux élèves d’avoir accès à cette exposition pertinente à la compréhension des faits historiques, du contexte, cadre spatio-temporel de deux oeuvres de littérature de jeunesse abordées en classe : "Mon nom est COPENA" et "AÏYANA", deux romans historiques guyanais dont l’autrice Marie-George Thébia est aussi professeure d’histoire. 

Cette exposition, tout à fait en lien avec le socle commun de connaissances, compétences et culture. a pour objectif de construire une culture humaniste à travers des projets de littérature, ancrés dans l’histoire locale et mis en oeuvre tout au long de l’année scolaire 2022-2023. Il est question de : "Dire, lire , écrire et respecter autrui" vers l’acceptation de l’Autre.

La découverte de l’exhibition des amérindiens KALI’NA de Guyane à Paris (1882- 1892) et à Amsterdam (1883), a particulièrement interpellé les collégiens.

Les amérindiens KALI’NA "parqués sont obligés de danser dans le froid, certains tombent malades ou meurent".  

Voici quelques précieuses informations repérées sur Internet  à propos de cette "exposition-événement" qui s’est aussi déroulée en Guadeloupe du 29 juin au 30 décembre 2018  :

"L’exposition Zoos humains, L’invention du sauvage met en lumière l’histoire d’hommes, de femmes et d’enfants exhibés en Occident et ailleurs, dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des villages itinérants ou des expositions universelles et coloniales.

Cette exposition majeure a circulé sous différentes formes dans le monde entier  : à Paris au musée du quai Branly et au Jardin d’Acclimatation, mais aussi dans d’autres villes d’Europe, aux États-Unis, en Guyane et en Côte d’Ivoire, et récemment à la Cité Miroir de Liège.

Rassemblant près de 400 oeuvres inédites (affiches, photographies, documents originaux et objets souvenirs) dans un parcours jalonné d’une vingtaine de panneaux thématiques et de films d’archives inédits.

Entre 1810 et jusqu’au milieu du XXe siècle, près de 30 000 êtres humains ont été exhibés et livrés aux regards de près d’un milliard de visiteurs, lors d’Expositions universelles ou coloniales.

Ces zoos humains ont construit la figure du « sauvage ». Les « zoos humains » ont été le premier lieu de rencontre avec l’Autre ; ils ont été un élément déterminant dans le passage, au XIXe siècle, d’un racisme dit scientifique à un racisme populaire. La frontière entre les Occidentaux et le reste du monde, perçu alors comme « non-civilisé », s’est alors fixée dans les consciences et dans les certitudes." (texte écrit à de l’occasion de la présentation de l’exposition en Guadeloupe : du 29 juin au 30 décembre 2018 )

Le lien pour parcourir en ligne l’exposition dans son intégralité : 

https://www.achac.com/zoos-humains/wp-content/uploads/2018/10/brochure-ZH-WEB_181015.pdf

Pour aller plus loin : l’ouvrage Na’na Kali’na, une histoire des kali’na en Guyane, Gérard Collomb- Félix Tiouka, ibis rouge édition.

P. 87 : "Ils sont partis au pays des blancs..."

Bonne lecture !

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