C’est en 1992 que la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) a recommandé qu’une journée internationale soit consacrée aux ressources en eau douce. Et en décembre de cette année-là, l’Assemblée Générale de l’ONU adoptait la résolution A/RES/47/193 décidant de proclamer le 22 mars de chaque année Journée mondiale de l’eau à célébrer à partir de 1993.
Lorsqu’on vit dans un environnement raccordé aux réseaux d’alimentation en eau potable et de gestion des eaux usées, on ne mesure pas à quel point ces infrastructures très coûteuses contribuent au bien-être social.
En effet, toutes les activités économiques et sociales dépendent d’un approvisionnement en eau douce de bonne qualité.
Notre quotidien France-Guyane y a d’ailleurs consacré une partie de sa une et un article dans son numéro du 22 mars 2018 :
On y apprend notamment que "la Guyane est classée au 3ème rang mondial pour son volume d’eau douce disponible par habitant, derrière le Groenland et l’Alaska". Mais disponible ne signifie pas accessible et l’eau douce n’est pas forcément potable.
Actuellement, l’essentiel des problèmes liés à l’eau "se joue dans les communes de l’intérieur où les moyens techniques et financiers ne sont pas suffisants pour installer des dispositifs conformes à l’exigence européenne" au niveau de l’alimentation en eau potable et de la gestion des eaux usées.
L’Office de l’Eau de la Guyane nous apprend notamment que “plus de 46000 personnes ne bénéficient pas d’un accès direct à un service d’eau potable”.
Et un encart du numéro de France-Guyane évoqué précise que :
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En 2017, l’Organisation Mondiale de la Santé, autre agence de l’ONU, nous informe que 1 personne sur 10 n’a pas accès à l’eau potable.
Visionner cette courte vidéo du site education.francetv exposant les détails de cette problématique mondiale.
En 2012, le photographe Yann Arthus Bertrand, ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à l’origine de la fondation Good Planet, a co-réalisé un très beau documentaire sur la question de l’accès à cette ressource vitale qu’est l’eau, dans différentes régions du monde, "La soif du monde".
On y apprend notamment que la quantité d’eau nécessaire à fabriquer tout ce que consomme un Parisien s’élève à 5 000 litres d’eau par jour !
En voici la bande-annonce :
Ci-dessous, un entretien avec le réalisateur sur les motivations l’ayant amené à produire ce documentaire :
professeure de Physique-Chimie
Au collège, depuis 4 ans, un travail pédagogique sur l’eau est réalisé au niveau 5ème en collaboration avec divers partenaires comme la Sepanguy.
Cette année, c’est un EPI (Enseignement Pratique Interdiscipli-naire) qui est proposé à toutes les cinquièmes par leurs enseignants de SVT, Physique-Chimie et de Mathématiques, coordonné par Mme Valérie Whittington.
L’interview suivante de Valérie présente les différentes actions déjà réalisées et à venir de cet EPI :
Voici la fiche que chaque élève de 5ème devait compléter pour tenter de comptabiliser sa consommation d’eau au cours d’un week-end :
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Après traitement à l’aide d’un tableur des données recueillies dans les fiches complétées par les élèves de 5D, voici le tableau numérique et les graphiques en bandes et par secteurs de la consommation moyenne d’un élève au cours des deux jours d’un week-end de janvier 2018 :
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